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An seinen Neffen den Erzherzog, nachmahligen Kaiser Franz. (Noch ungedruckt.)
J'ai reçu mon cher neveu votre lettre de Brandeiss. Je suis charmé que votre Régiment vous ait fait plaisir; c'est preuve de connaissances que de distinguer le mieux du bon; j'ai appris avec satisfaction que vous vous êtes bien acquitté del'exercice et que vous vous etiez fait aimer; je ne doute pas que vous vous en ferez de même à Prague ou l'assemblage du monde exige encore d'autres attentions de votre part. Quand une fois vous sentirez la douceur de bien faire et de mériter l'approbation générale, je dis sentir, meriter; car on nous en donne au travèrs du visage souvent bien mal à propos, alors rien ne vous coutera de toute les gênes ou éfforts que vous aurez à faire pour obtenir ce but; je souhaite donc bien sincérement appendre bientôt la même chose de Prague. en attendant je veux vous donner part que la déclaration de guerre que la porte a faite si injustement à la Russie, exige de ma part, connue allié de la Russie, que je fasse également la guerre.
Je compte donc faire assembler un corps d'armée sur les frontières de l'Hongrie pour agir avec lui selon les circonstances. c'est une trop belle occasion pour établir votre reputation et pour vous procurer les connaissances de l'art de la guerre que je ne veux point vous la faire manquer, et par conséquent je vous avertis que je vous destine à faire en volontaire les campagnes qui pourront avoir lieu.
Je suis sûre que vous sentirez la prix de cette marque de mon interet et en même temps de ma confiance. Je fais faire les tentes et les équipages nécéssaires, et vous pouvez achever votre voyage selon qu'il est projétté. Je vous embrasse tendrement et vous me croirez pour la vie votre.
(1787)
(Ebenfalls noch nicht gedruckt. Die Originale aller vier Briefe im Besitz des Herausgebers.)
Hezendorf ce 29. September 1789.
Je vous suis infiniment obligé mon cher Marquis Lambertie de ce que vous avéz voulu vous charger de m'écrire à la place de Bourgeois, et de m'avoir donné des détails aussi clairs, tant sur les ouvrages faits que sur les dispositions de l'attaque des fauxbourgs de Belgrade. Vous pouvés facilement vous persuader, combien je souffre d'ètre ici toussant et crachant à l'ordinaire; et combien je desire par consequent d'ètre informé le plus que possible de tout ce qui se passe.
Je suis très charmé qu'on ait augmenté le nombre des attaques sur les fauxbourgs, si elles s'entreprennent une heure avant le jour, je me flatte de leur reussite,
Je ne comprens pas que vous ayés si mauvais tems, ici il fait les plus belles journées. Le nombre des malades qui augmente est bien facheur et surtout puisque cela s'étend même aux Généraux et personnes en Place.
Je suis charmé que mon NeveuDerselbe, nachmahls Kaiser Franz, hatte seinen großen Gönner 1788 in den Türkenkrieg begleitet, und nach dessen Rückkehr nach Wien ein Jahr darauf den Oberbefehl übernommen, wobey ihm Loudon zur Seite gegeben wurde. jouisse d'une bonne santé et voye les objets avec intérèt et en détail, au moins il y a beaucoup d'écriture dans ses Journaux.
Adieu Monsieur le Marquis, menagés bien votre Santé, et je desire bien, que les malades de votre petite Société pussent se remettre dans peu. Croyés moi avec bien de l'estime.
Votre très affectioné
Joseph.
Hezendorf ce 4 Octobre 1789.
J'ai reçu, mon cher Marquis Lambertie, vos differentes lettres, et vous suis très obligé de la peine que vous vous donnés pour me mettre au fait de tout ce qui se passe, ce qui m'est d'autant plus agréable, que, vû l'intérèt que je mest à cet important objet, je ne puis que desirer d'en avoir tous les jour la suite.
Le Comte Hadik, qui est arrivé hier avec la nouvelle de la prise des Fauxbourgs de Belgrade, m'en a donné en même tems une qui m'a causé la plus grande peine, savoir celle de la mort du Feldzeugmeister Rouvroy qui est d'une perte réelle pour le service, et qui fera bien de la peine au Marechal.
Le nombre des malades, qui, à ce que vous me mandés, s'accroit excessivement tous les jours, est d'autant plus incomprehensible, que les grandes chaleurs sont passées, et que l'on se promettoit de la position plus élevée dans la Servie, et des meilleurs eaux tout le contraire. Je vous prie de me marquer ce qui vous manquera dans votre petit menage en gens, et de faire venir de Neusatz tout le renfort possible; en attendant pour suppléer au defaut des cuisiniers, objet très interessant, j'en fais partir deux par la poste, et j'en ferai de même pour les autres personnes si vous ne pouvés plus rien tirer de Neusatz. Il y a aussi Ecuyers en campagne, j'espère qu'il y en aura pourtant un qui pourra servir, mais si cela ne se trouvoit pas ainsi, je vous prie de me le marquer, pour que je puisse envoyer un cinquième et même un sixième s'il le falloit; il y a de même des Domestiques et gens d'écurie.
Comme je sais que mon Neveu est grand amateur de bonnes Cartes, et fait Collection de Plans, je vous joins ici celui que l'on vend à Gratz, et qui fait connoitre clairement loutes les operations de l'Armée, et dont surtout la situation est très heureusement exprimée.
Adieu, mon cher Marquis, je vous prie de faire mes Complimens à mon Neveu; je suis très aise, que vous ayés fait passer les malades Rollin et Bourgeois à Semlin, et j'espère qu'ils y seront à même de pouvoir se remettre d'autant plus aisement. Croyés moi bien sincerement.
Votre affectioné
Joseph.
Vienne ce 12 Octobre 1789.
J'ai reçu, mon cher Marquis, votre Lettre du 7. et je vous laisse juger du plaisir que j'ai eu à la reception de la nouvelle de la prise de Belgrad, d'autant plus qu'elle a fait honneur à la troupe et que la perte n'est point proportionnée à l'acquisition d'une Place aussi importante.
Le Général Klebeck m'a apporté la Capitulation avec tous les details. Je presse beaucoup le Marechal de faire l'impossible pour tenter encore le reste de cette Campagne quelque chose sur Orsowa, puisque cela influerait infiniment sur la pacification future. Comme j'espère q'uil trouvera moyen d'en essayer quelque expédient, il s'entend que mon Neveu ne quittera point l'Armée tout q'uil sera à portée de voir et d'apprendre quelque chose. Je lui ecris en conséquence.
Je vous reitére, mon cher Marquis, mes remercimens de l'exactitude avec laquelle vous m'avec, constamment informé de tout ce qui s'est passé durant le siége. Je ne puis asséz vous témoigner la peine que je ressente il m'avoir pû y assister moi-même. Adieu, portés vous bien, et mandés moi l'état de Santé de nos Messieurs et surtout de M. de Clerfayt.
Joseph.
Vienne ce 27 Octobre 1789
J'ai reçu, mon cher Marquis, toutes les Lettres que vous m'avéz ecites successivement et en dernier lieu celle du 22. Je vous suis bien obligé de tout ce que vous me mandés et ne trouve rien à ajouter à ce que vous avés trés sagement disposé; mais tout dependre de ce qui sera decídé pour Orsowa en attendant les difficultés s'augmentent de jour en jour aprés qu'on a laissé écouler un tems precieuse depuis le 8 jour de la prise de Belgrad jusqu'aujourdhui 27. cequi fait presque 3 Semaines. Vous avés pourtant très bien fait de faire prendre les devants aux Bagages a tout événément, quoique je crois la chose decidemment manquée, ainsi que je l'ai jugée par les premieres dispositions que j'ai vues et sachant que ce seroit M. de Wartensleben qui seroit chargé de l'expédition en chef.
Je suis tre's charmé que le General Clerfayt, qui m'a ecrit lui même un mot, soit hors de danger, je l'ai placé expressemment auprés les Bataillons de Boheme et de Moravie qui reviennent ici, pour lui fournir l'occasion, de se retablir mieux à Vienne. Je vous prie de lui conseiller de ma part, de se mettre en route aussitôt que sa Santé le lui permettra.
Le Depositoire ne peut jamais être ailleurs qu'à Neusatz, puisque le Danube nous y conduit nos provisions et que cest delá qu'il faut faire les dispositions, comme l'année passée, pour les faire aller au Banat.
Si l'Expédition d'Orsowa n'a plus lieu et qu'il n'y a plus rien a faire, je crois que mon Neveu fera bien de donner un coup d'oeil à Vailjevo ou jusqu'à l'endroit où seront placés nos postes avancés, pour avoir une idée de ce païs. Ensuite vous pourrés vous acheminer pour revenir ici, et vous avertirés en même tems le Major Fooky qui à déjà les ordres, de faire egalement retourner à Vienne tous les Equipages del'Archiduc, dés qu'il n'en aura plus besoin.
Je vous joins ici, mon cher Marquis, une Medaille, que le Marechal m'a demandée pour le Partisan Marian et je vous prie de la lui remettre en mon nom. Adieu! j'attends avec empressement vos ultérieures nouvelles.
Joseph.