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Jean Nicolas Corvisart

Geboren am 15. Februar 1755 in Dricourt (Depart. Ardennes), gestorben am 18. September 1821 in Paris. Er wurde 1794 Professor an der medizinischen Klinik in Paris, gab aber die Stelle später auf. 1807 erschien »Essai sur les maladies et les lésions organiques du coeur et des gros vaisseaux« und gleichzeitig wurde Corvisart Leibarzt Napoleons I. und Baron des Kaiserreichs; 1808 gab er heraus: »Nouvelle methode pour reconnaître les maladies internes de la poitrine par la percussion de cette cavité par Auenbrugger ... ouvrage traduit ... et commenté«, durch die die Auenbruggersche Methode der Perkussion erst bekannt wurde, die Corvisart besonders bei Untersuchung des Herzens anwandte. Aus seiner Schule ging Bayle und Laennec hervor. Corvisart war einer der genialsten Diagnostiker, mit jenem intensiven Blick begabt, den er nach seinem eigenen Bekenntnis der methodischen Ausbildung seiner Sinnesorgane verdankte, deren gegenseitige Unterstützung ihm für die Prüfung und Berichtigung der Diagnose unerläßlich erschien. Für seinen diagnostischen Scharfblick spricht die Äußerung, die er vor einem Gemälde tat: »Si le peintre a été exact, l'original de ce portrait est mort d'une maladie du coeur.« Und Corvisarts Diagnose stimmte.

Jean Nicolas Corvisart

 

An?

Je suis infiniment sensible, monsieur, á la promptitude avec laquelle vous cherchez a réparer un tort que nous avons cru, M. Philip et moi, que vous aviez. Nous avons indiqué au malade que nous traitons l'électricité, comme nous prescrivons tous les jours des remèdes á l'efficacité desquels nous ne croyons pas, mais, dans les cas déséspérés nous devons encore abuser des malades; cette ressource est prise dans les principes de l'humanité, c'est la seule circonstance dans laquelle il me soit jamais arrivé de tromper ceux qui me donnent leur confiance.

Nous avons donc pensé a l'électricité, non pour les compromettre mais ne sachant pas mieux. Tous les bons remèdes ne perdent pas leur véritable mérite, pour avoir été inutilement employés.

Quant aux choses honnêtes, que vous m'adressez personnelement, monsieur, je n'ose pas vous en remercier, parce que je ne me flatte pas assez pour croire les mériter; mais vous rendez justice à mes intentions pures, à ma conduite franche; c'est sous ces rapports que je m'efforce de fonder mon existence civile et médicale, et j'avais à coeur que vous me rendissiez, à cet égard, la justice, que je travaille par toutes mes actions à obtenir, et que vous êtez disposé à me rendre. J'espère que vous ne voyez pas d'une autre manière notre explication avec vous. Si nous nous fussions trouvés en présence, nous vous aurions convaincu que nous pensions comme vous, et j'aurais eu l'occasion de vous assurer de vive voix des sentiments d'estime et de considération avec lesquels j'ai l'honneur d'être,

Monsieur,
Votre très humble et obéissant serviteur.

6juillet [vor 1810].

Corvisart. A Monsieur le Dru fils.

*


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